2M

De Sinha Danse

Quatre corps et trois instruments mettent en lumière les espaces intimes de la distanciation sociale, des êtres éloignés par la force des circonstances, qui ont besoin de proximité plus que jamais.

Le projet
2M est une pièce chorégraphique basée sur l’exploration de la nouvelle réalité que nous impose la distanciation sociale. Quatre danseurs et quatre faisceaux lumineux représentant cette distance deviennent les protagonistes sur scène. Les jets de lumière se transforment en des entités distinctes, leur vitesse et leur couleur variant selon les mouvements des danseurs et la musique. La trame sonore originale sera interprétée en live sur scène, par Tim Brady (compositeur), Helmit Lipsky (violon) et Shawn Metevisky (tabla) créant une interaction directe avec les interprètes tout au long du spectacle.

Genèse du projet
L’idée du spectacle 2M est le résultat d’une collaboration entre le chorégraphe Roger Sinha et le musicien Tim Brady. Les deux ont découvert le potentiel incroyable d’interaction ‘live’ entre danseurs et musiciens devant un public et ils ont voulu creuser plus en profondeur. Les créateurs travaillaient déjà sur des idées chorégraphiques et musicales liées aux expériences intimes et partagées de la distance et du flux du temps en termes de mouvement et ambiance sonore. Avec la pandémie, leur attention s’est tournée tout naturellement en direction des phénomènes de la distanciation sociale. L’idée est venue d’utiliser aussi de l’expression technologique : projection vidéo, technologies interactives et le design sonore.

Biographie
Fondateur de Sinha Danse, chorégraphe et interprète, avec une vingtaine de créations à son actif, Roger Sinha contribue à enrichir la discipline de la danse québécoise et canadienne depuis plus de 30 ans. Roger Sinha est un précurseur dont l’approche singulière combine la danse classique indienne et la danse contemporaine aux arts martiaux, au théâtre et aux nouvelles technologies. Soucieux de défaire un à un les clivages entre Orient et Occident, le travail de Roger redessine sans cesse l’imperceptible frontière entre l’universel et le personnel.