Skip to contentSkip to navigation

Rhodnie Désir en résidence de création

Portrait de Rhodnie Désir

La résidence
La résidence de création permet à la chorégraphe de préparer un projet d'exposition inspiré de l'œuvre internationale BOW'T TRAIL. Depuis 2015, Rhodnie Désir excave les Amériques à la rencontre des cultures afrodescendantes. Elle œuvre à en retracer la mémoire, inspirée par ses ancêtres. Mue par le besoin et la volonté de transcender ses origines, le projet BOW’T TRAIL l'entraîne à la Martinique, à Haïti, au Brésil, au Mexique, à Halifax et à la Nouvelle Orléans.

Biographie
Rhodnie Désir est née d’une mère des Gonaïves et d’un père de Port-au-Prince. Diplômée en communications et en marketing de l’Université de Montréal et de HEC Montréal ainsi qu’en lancement d’entreprise (SAJE Montréal Métro), elle a également reçu une formation en danse. En 2008, elle fondait Dêzam, un organisme qui a conçu plus de 2500 actions culturelles en 10 ans. En 2017, elle mettait sur pied sa compagnie de danse RD Créations. Rhodnie Désir est fréquemment invitée comme conférencière et comme juré auprès des Conseils des arts de Montréal, du Québec et du Canada. Elle est récipiendaire de nombreux prix, parmi lesquels le Grand Prix de la danse de Montréal 2020, présenté par Québecor et la Ville de Montréal, et le prix Envol pour la diversité culturelle et les pratiques inclusives en danse, décerné par le Conseil des arts de Montréal. Avec son projet BOW’T TRAIL, l’artiste a su rallier une quarantaine de partenaires internationaux et se mériter la reconnaissance du projet La route de l’esclave : résistance, liberté, héritage de l’UNESCO.

Trois questions à l'artiste

Comment s’est articulée ta résidence au TDLV ?

La résidence a été principalement le développement d’une première exposition. L’exposition verra le jour en novembre 2021 au Ringling (Sarasota, Floride). La résidence au Théâtre de la Ville a donc permis de mettre en place des idées sur lesquelles je réfléchis depuis deux ans, en vue de l’exposition de novembre. Lors de la résidence, mes collaborateurs.trices et moi sommes passés des concepts à la conceptualisation dans le lieu. Voici mes collaborateurs.trices avec qui j’ai travaillé durant ces deux semaines pour définir la forme de l’exposition : Cécilia Bracmort (consultante commissaire), Manuel Chantre (concepteur vidéo et son), Paul Chambers (concepteur lumières), Samuel Thériault (directeur technique et production). Il nous reste maintenant à développer l’aspect esthétique de l’exposition tel que développer les sons, nous en sommes à l’étape du produit final.

Quels ont été les éléments marquants de ta résidence au TDLV ?

J’ai réalisé que j’étais déjà plus loin que je ne le pensais dans mes idées et j’ai pu constater à quel point les collaborateurs.trices que j’ai choisis m’amènent encore plus loin que ce que je peux imaginer pour moi-même. Nous sommes allés un niveau au-dessus et j’en suis vraiment très contente.

Quel a été l’impact de la résidence sur ton processus de création ?

Comme chorégraphe, ma matière première est toujours le corps et les enjeux sociaux. La résidence m’a vraiment permis de constater à quel point j’ai approfondi la notion du corps pluriel, du corps objet, du corps spatial, du corps spirituel, du corps rythmique et j’en passe… Et c’est ça, mon exposition : le déploiement du corps.

Merci à notre partenaire

Avec le désir d'amplifier toutes les voix dans milieu des arts, le Groupe Banque TD présente le programme Voix Nouvelles des résidences de création du Théâtre de la Ville. Grâce à cet appui, des créateurs peuventt bénéficier de temps, d'espaces équipés, de ressources techniques professionnelles et d'un accompagnement artistique personnalisé.