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L'équipe du Théâtre de la Ville - Johanne Aubry

Portrait de Johanne Aubry

Et si on pouvait... se rencontrer demain ?
« La vie c’est l’art des rencontres », voilà ce qui m’a animé tout au long des 20 dernières années au TDLV, du moins jusqu’à l’arrivée de cette fatidique pandémie. Mon désir le plus cher est donc de revivre ce moment unique et troublant de la rencontre entre l’artiste et le public, où l’espace de quelques secondes on retient son souffle avant de plonger dans l’inconnu, où on ne peut plus reculer et on laisse aller. Moment où je dirai : « Cher public, bonsoir. »

Et si on pouvait… revivre un moment marquant au TDLV, quel serait-il?
Il y en a eu plusieurs, mais je me souviendrai toujours de l’humanité et de la générosité de Pierre-Paul Savoie, un être d’exception avec qui j’ai eu le privilège d’échanger tout au long de la création du magnifique Danse Lhasa Danse. Puis, la création du P’tit Bar de Jean-Louis, la réalisation dont je suis la plus fière, un projet pour lequel le public a répondu présent dès le début. Et le plateau double Nicolet/Hubert Lenoir, deux artistes qui me touchent profondément par leur jeunesse, leur insolence et surtout leur immense talent. Et Fred Pellerin, qu’on a accueilli dès ses tout débuts au TDLV, et bien sûr l’unique Émile Bilodeau, ce jeune Longueuillois talentueux, découvert avant même qu’il ne soit connu. Tous ces artistes me donnent foi en l’avenir.

Et s'il y avait un artiste/une œuvre que tout le monde devrait écouter/visionner, que conseillerais-tu?
Dominique Fils-Aimé, parce que comme on l’a si bien dit, c’est un être de lumière, une artiste qui incarne le changement, et dont la musique inspirée des racines de la culture afro-américaine rayonne partout. Une grande interprète de blues, de gospel, de jazz, qui transcende les styles et qui nous a offert une trilogie grandiose, qu’elle clôt avec son récent album sur une note d’espoir, traversé par l’amour, le partage et la guérison.

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